Feng-Shui ou pas Feng-Shui ?

Presque tout le monde aujourd’hui connaît le Feng Shui, au moins de nom. On sait que l’on dépense des fortunes en Chine pour faire construire et meubler des pièces selon cet équilibre spirituel de circulation des énergies.

Pourtant, comme tout ce dont nous parlons dans ces colonnes, le Feng Shui est accessible à tous : il suffit de s’y connaître un peu.

Et cela tombe bien puisqu’un livre vient d’être publié qui nous explique comment meubler notre cabinet de thérapeutes selon ces méthodes : So Feng Shui : cabinets des professions de santé et de bien-être, aux éditions Bussière.

Le Feng-Shui : espace spirituel

Le Feng-Shui est une discipline issue d’une conception millénaire de l’espace en Chine.

En effet, les Chinois ont su, malgré les révolutions, conserver une même conception de l’espace, tandis que nous, Occidentaux, en avons changé plusieurs fois. Aujourd’hui, la conception qui prévaut est celle du confort et de l’utilité.

En revanche, dans la tradition chinoise, l’espace est symbolique. Il a une valeur énergétique qui lui est propre : elle dépend de la correspondance entre les diverses fonctions attribuées à l’espace, et de la communication entre elles.

Une géographie énergétique

Dans la tradition chinoise, chaque espace, ainsi que la fonction qui lui est prescrite, n’existe que par rapport aux autres espaces, selon une géographie spirituelle et immuable, qui est la même que celle de la divination (Yi King).  Il faut donc apprendre à l’adapter aux surfaces à meubler.

La spécificité de la pensée chinoise à cet égard, est de ne pas penser le dynamisme comme un remplacement de ce qui est obsolète par la nouveauté, mais comme un ressourcement perpétuel.

Telle est donc la profondeur du Feng Shui que de concevoir l’espace, ici professionnel mais aussi thérapeutique, comme une matière à la fois pérenne et vivante. En somme, un idéal concret, dans la recherche de la santé et du bien-être, mais aussi de la prospérité.