Articles

Alzheimer : n’oublions pas la phyto

publié le 11/06/2018 - Rédigé par Camille Dubois
alzheimer-prevention-phytotherapie-ginkgo-biloba

La maladie d’Alzheimer est devenue notre nouvelle peste noire. Chacun craint désormais d’en être victime, ou que ses proches le soient. Surtout, ce qui est le plus inquiétant, c’est le changement de personnalité… autant de raisons qui nous donnent envie de nous en préserver. Il va sans dire que les plantes sont le moyen le plus sain qui soit de le faire.


Alzheimer : une maladie aux causes mystérieuses

Nous savons bien que l’âge joue un rôle éminent dans la maladie d’Alzheimer, mais il existe aussi des cas précoces, de dégénérescence cérébrale avant l’âge. Cette terrible pathologie nous rappelle l’importance de la mémoire dans la construction de notre personnalité – et l’importance de la préserver dans un monde où internet pallie tous nos petits oublis.

Il y a aussi, bien sûr, la question des métaux lourds, dont la pollution, beaucoup plus grave depuis ces dernières décennies, a fait l’objet d’un rapport de nos bons sénateurs eux-mêmes. L’aluminium, que l’on retrouve aussi bien dans nos cuisines, nos garde-mangers, nos vaccins ou nos déodorants, est particulièrement mis en cause dans l’épidémie de la maladie d’Alzheimer.

Autrefois, on ne faisait guère attention à ce qui passait pour de la « démence sénile », mais avec l’augmentation de l’espérance de vie et les progrès de la recherche médicale, on se rend mieux compte de l’ampleur du fléau. Il touche 10% des 65-80 ans, 20% des plus de 80 ans, et 40% des plus de 85 ans.

Prévenir Alzheimer en douceur

Déjà, pour parer à cette maladie, il importe d’éliminer autant que possible les métaux lourds. Il existe un grand nombre de méthodes détox à cette fin, ainsi que des aliments chélateurs – chlorelle, spiruline, fraises, ail des ours – ce qui signifie qu’ils permettent d’extirper ces particules que l’organisme, faute de savoir qu’en faire, stocke dans les graisses.

Il est aussi très important de faire fonctionner sa mémoire autant que possible. Lire, faire des mots croisés, des exercices, des quiz… tout est bon pour s’entretenir !

Surtout, la phytothérapie est un recours de premier ordre. Déjà avec le ginkgo biloba. Cette plante vieille de millions d’années, a été la seule à ne pas subir les mutations suite aux bombardements nucléaires de Hiroshima et de Nagasaki. Elle est particulièrement recommandée contre tous les cas de dégénérescence, et a fait ses preuves contre la progression de la dégénérescence maculaire. Elle reste une alliée de choix contre la maladie d’Alzheimer.

Toutes les plantes qui possèdent des omégas-3 peuvent être utiles, en particulier les noix et les avocats, qui sont faciles à cuisiner. Nous vous aurions bien conseillé les poissons gras, mais nombre d’entre eux sont malheureusement pleins d’aluminium.

Le café pourrait avoir un effet préventif sur la dégénérescence cérébrale, mais cela mérite d’être encore étudié, de même que la cannelle. L’acide folique, les vitamines B et E, auraient des effets similaires. Surtout, ces substances sont indispensables au bon fonctionnement de votre cerveau – ne les négligez pas ! Pas plus que les antioxydants (thé, vitamine C…).

Le curcuma aurait de très bons effets contre la maladie d’Alzheimer – et c’est aussi l’opportunité de vous préparer de bons currys ! Mais n’oubliez pas, les molécules du curcuma n’entrent pas facilement dans l’organisme. Il importe donc de le cuisiner avec du poivre long, comme le font les Indiens, ou mieux encore, de prendre des compléments alimentaires qui contiennent de quoi l’assimiler.

Et puisque le cerveau fonctionne comme un muscle, ne le laissez pas s’atrophier !


Trouver un conseiller en phytothérapie près de chez moi