L’étiopathie, l’analyse sous les doigts
Fondée par Christian Trédaniel pour proposer une alternative à l’ostéopathie, devenue à ses yeux trop floue, l’étiopathie s’inspire du reboutement pour déterminer la cause des maux plutôt que d’en supprimer les effets.
Développée dans les années 1960, l’étiopathie considère, à l’instar de nombreuses approches holistiques traditionnelles, qu’une maladie se soigne en amont de ses symptômes. La pratique permet d’identifier le processus causal d’un trouble par une technique 100 % manuelle.
L’outsider des techniques manuelles
Si la prise en charge de l’ostéopathe est énergétique, celle de l’étiopathe est mécanique, tout comme celle du chiropracteur. Mais alors qu’ostéopathe et chiropracteur exercent des techniques encadrées, l’étiopathie n’est pas encore reconnue en France. Pourtant, proche des savoirs ancestraux des rebouteux, l’étiopathie permet de soulager de nombreux troubles fonctionnels chroniques en agissant sur les systèmes articulaire, nerveux, digestif ou génital. Elle est conseillée en cas de troubles urinaires, ORL, de jambes lourdes, d’arthrose, de constipation ou de migraines récidivantes.
Accidents de travail : une alternative aux opérations
L’action mécanique de l’étiopathie sur les grands systèmes du corps en fait une solution naturelle très concrète pour soulager les troubles musculosquelettiques, responsables de nombreux arrêts de travail. L’étiopathie soulage la pression dans les tissus ligamentaires. Elle permet au corps d’éliminer l’inflammation et de récupérer plus vite face aux entorses, aux foulures et aux lumbagos. L’étiopathie permet ainsi d’éviter le recours à la chirurgie, notamment en cas de syndrome du canal carpien.
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