La ventouse est de retour
Ces derniers temps, on en entend de plus en plus parler. Les stars d’Hollywood sont des adeptes, et on en a vu les marques jusque sur les athlètes olympiques. Oui, la ventouse est de retour. Les journaux appellent ça du « cupping ».
De retour en grâce
Jennifer Aniston et Gwyneth Paltrow la pratiqueraient depuis plus d’une dizaine d’années. On en a vu les marques sur le nageur Michaël Phelps… alors que cette discipline nous rappelle le Médecin malgré lui et qu’on la croyait réservée aux reconstitutions historiques.
Mais après tout, ne disait-on pas la même chose de l’herboristerie ?
Une technique ancestrale
La première mention de la ventouse en verre date du papyrus Ebers, un des documents les plus précieux de la médecine antique, vieux de plus de 3500 ans. Il s’agissait, comme aujourd’hui, de créer un appel d’air par combustion, favorisant la circulation sanguine.
Bien sûr, la médecine allopathique s’est empressée de déconsidérer cette pratique, en ne lui trouvant aucun bienfait, seulement un faible risque de brûlure…
Usages contemporains
La ventouse, dont le principe est attesté dans les manuels de médecine depuis le XVIIème siècle, avait la réputation d’évacuer les mauvaises humeurs, ou de décharger le « mauvais sang », si l’on entaillait la peau avant application.
En tout cas, l’usage qu’en ont récemment fait les sportifs repose sur le potentiel de cette pratique à libérer les tensions musculaires et à stimuler l’organisme. Elle permettrait ainsi aux athlètes de mieux récupérer après l’effort !
Malgré l’avis négatif de la médecine allopathique, les ventouses auraient des propriétés médicinales avérées, telles que le soulagement de l’arthrite et des problèmes d’afflux sanguins.
Cette technique est surtout pratiquée par des ostéopathes et des kinésithérapeutes, ainsi que par certains spécialistes de médecine traditionnelle chinoise. Nous vous déconseillons donc de faire des essais sur vous-mêmes.
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