L’invention de l’homéopathie

Il faut un début à tout. Le dater n’est pas toujours simple, notamment pour les médecines alternatives, qui s’ancrent dans des coutumes ancestrales. Par contre, l’homéopathie, née au début de l’ère industrielle, a été une véritable révolution.

Car c’est avec elle que la phytothérapie a atteint le grand public, et par extension, que les thérapies alternatives ont regagné la place qui leur revenait dans le débat médical.

C’est le sujet de l’ouvrage d’Olivier Faure, Et Samuel Hahnemann inventa l’homéopathie. La longue histoire d’une médecine alternative, paru chez Aubier, l’une des maisons d’édition les plus sérieuses que compte notre pays.

Saviez-vous par exemple qu’en Inde, on ne compte pas moins de 250 000 homéopathes ? L’homéopathie marche fort, et elle a démontré, depuis ses débuts, lorsqu’elle fut définitivement codifiée en 1810, que recherche et médecine naturelle étaient complémentaires.

Elle a aussi représenté, depuis le XIX^ème siècle, la possibilité pour chacun de l’automédication. Une question qui a été soulevée dès l’épidémie de choléra qui atteint l’Europe vers 1830. Et qui continue encore de faire débat aujourd’hui.

Si elle n’a pas manqué d’être critiquée par la médecine conventionnelle, l’homéopathie a aussi été soutenue par le corps médical lui-même… et possède également ses propres laboratoires.

Il s’agit donc d’une médecine à mi-chemin entre les médecines conventionnelles et naturelles, résolument ancrée dans la modernité, et surtout attentive à responsabiliser chacun d’entre nous quant à sa propre santé.