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Luminothérapie, venez-y

publié le 12/10/2017 - Rédigé par Gary Laski
luminotherapie

Chaque année, la mauvaise saison rend nos visages gris, cerne nos yeux et rend plus difficile notre sommeil. Nos ancêtres travaillaient peu l’hiver, contrairement à nous. Difficile, en somme, de garder le rythme quand il fait si souvent gris et que le soleil se couche si tôt. Du moins, sans la luminothérapie.


Contre la dépression saisonnière

La luminothérapie a été inventée par un Danois, Niels Ryberg Nielsen. Et Mr Nielsen n’était pas n’importe qui. C’était ni plus ni moins le prix Nobel de médecine 1903.

Mais pourquoi donc passer 10 minutes par jour devant une lampe un peu particulière, dont le prix n’est pas forcément à la portée de toutes les bourses ?

Pour vous remettre en phase avec votre propre rythme biologique, tout simplement. La dépression hivernale, c’est un problème qui ne date pas d’hier, et que les Scandinaves connaissent à fond.

La luminothérapie agit sur notre esprit d’une façon que nous ne percevons pas consciemment, même si nous n’hésitons jamais à nous plaindre du temps qu’il fait. C’est que nous n’admettons pas que le manque de lumière bouleverse purement et simplement notre organisme, favorise nos idées sombres, nous fait voir la vie en noir.

Pourtant, il suffit que l’on se mette au soleil quelques minutes, en profitant d’une éclaircie d’hiver, pour nous sentir revigorés, sinon réenchantés !

Lampe de luminothérapie : une solution simple

Oui, jusqu’à récemment, une lampe luminothérapeutique restait relativement chère : entre 150 et 300€. Mais on en trouve désormais autour de 80€, ce qui n’est pas donné, mais accessible tout de même.

Alors oui, vous trouverez toujours des personnes dans votre entourage qui sont bronzées toute l’année – ces personnes-là sont des adeptes cabines UV. Elles non plus ne souffrent pas de la dépression hivernale. Bien sûr, la luminothérapie ne fait pas bronzer, mais elle ne met pas en danger votre santé non plus ! A moins que vous soyez bipolaire – il y aurait un risque d’addiction – ou sujet à des problèmes oculaires graves. Dans ce cas, n’hésitez pas à demander conseil à votre ophtalmologue.

Et si, pour une fois, vous passiez un hiver radieux ?