Hémorroïdes : réduire la pression, c’est facile

Dilatation anormale des veines de l’anus, la maladie hémorroïdaire survient sous forme de crises qui altèrent la qualité de vie durant plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Elle s’accompagne de saignements et de démangeaisons et ses causes peuvent être multiples : trouble de la circulation, constipation, foie surchargé, grossesse. Le stress et le surpoids représentent aussi des facteurs déclenchants. Notons que le mot « hémorroïdes » désigne un problème de veines naturellement présent aux niveaux de l’anus et du rectum. On parle de « maladie hémorroïdaire » pour désigner les symptômes qui se manifestent lorsque ces veines et vaisseaux subissent une congestion et gonflent sous l’effet de l’inflammation. Si l’on sait déjà qu’il est conseillé d’éviter l’alcool et les épices et de ne pas faire l’impasse sur les fibres pour soulager une poussée hémorroïdaire, ou réduire le risque d’en subir une, on connaît moins les bienfaits antiseptiques du bain de siège au vinaigre de cidre. Du côté des recettes 100 % naturelles, on recommande aussi les plantes qui apportent des réponses fiables !

Une phytothérapie adaptée

Prises en prévention, certaines plantes renforcent le réseau circulatoire en douceur et stoppent les douleurs. Consommées en infusion, elles sont en effet réputées pour leur action protectrice du système veineux. Les feuilles de vigne rouge stimulent la circulation sanguine dans les veines et les petits vaisseaux, ce qui contribue à la résorption naturelle des hémorroïdes. L’écorce du marronnier d’Inde joue un rôle veinotonique similaire. Les sommités fleuries du mélilot contiennent des flavonoïdes, des antioxydants à l’effet vasoconstricteur qui augmentent la résistance des capillaires sanguins. D’autres plantes, comme l’aubépine et la valériane aideront, en outre, à calmer l’anxiété tandis que le chardon marie ou l’artichaut contribueront à détoxifier le foie si nécessaire. Des traces de sang chroniques lors de l’émission des selles et en dehors de ces moments chez une personne de plus de 50 ans nécessiteront un avis médical. Un contrôle chez le médecin est recommandé aussi en cas d’hémorroïdes au cours de la grossesse.

La solution insoupçonnée

En complément d’une phytothérapie ciblée, l’ostéopathie peut avoir des bienfaits inattendus. Différentes techniques permettent ainsi d’agir sur la pression exercée au niveau veineux par un travail sur les viscères et le bassin, naturellement très innervé, car ils pèsent directement sur la zone anale. En traitant la constipation et en relançant le transit, l’ostéopathe aide aussi à supprimer les hémorroïdes. L’ostéopathie se combine très bien à la pratique du yoga, du Pilates ou de la gymnastique hypopressive, une technique qui permet de préserver le périnée en renforçant la sangle abdominale afin d’assurer un meilleur soutien des organes internes et de limiter le risque de pression vers le bas.