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Parkinson : pallier naturellement le manque de dopamine

publié le 11/04/2019 - Rédigé par Lucile de La Reberdière
La phytothérapie en prévention de la maladie Parkinson

Deuxième maladie neurodégénérative après Alzheimer, la maladie de Parkinson touche près de 200 000 personnes en France. Le 11 avril, la Journée mondiale de Parkinson est l’occasion de rappeler les priorités en matière de prise en charge et les réponses qu’offre la phytothérapie.


Cette maladie chronique qui évolue lentement et atteint le système moteur touche 25 000 nouvelles personnes chaque année. Le fait que ce nombre ait plus que doublé depuis 1990 s’explique par le vieillissement de la population. Mais la contamination par les métaux lourds ferait aussi partie des facteurs responsables de son développement. Tremblements au repos, rigidité musculaire, fatigue, troubles cognitifs… pour le malade et ses proches, l’impact sur le mode de vie général appelle des réponses adaptées.

Une aide humaine avant tout

Bien qu’elle se manifeste de différentes façons selon les individus, la maladie de Parkinson se caractérise par la disparition des cellules chargées de fabriquer la dopamine, cette substance dans le cerveau qui assure le mouvement. Sans elle, il devient compliqué de bouger, manger ou s’habiller. Des traitements médicamenteux permettent d’améliorer la qualité de vie en palliant le manque de dopamine, mais ils peuvent aussi induire des effets secondaires. Addictions aux jeux ou alimentaires, hyperactivité, hypersexualité ou encore achats compulsifs comptent parmi les troubles du comportement gênants, qui contribuent à isoler socialement le patient. L’aide à domicile et un réseau de soutien, comme celui apporté par les groupes de paroles, sont souvent nécessaires. Au sein des 25 centres Experts Parkinson en France, la prise en charge se veut pluridisciplinaire et peut inclure des séances de kinésithérapie ou des rencontres avec des psychologues.

La phytothérapie en soutien doux

Si aucun traitement ne permet, à ce jour, de soigner la maladie de Parkinson, un dépistage anticipé peut participer à ralentir le processus de dégénérescence cellulaire. En phytothérapie, plusieurs solutions naturelles sont utiles en prévention ou pour soutenir le malade durant la progression de la maladie. Riche en L-dopa, le pois mascate (Mucuna pruriens) se présente comme un précurseur naturel de la dopamine. L’acide aminé indispensable à sa production se trouve dans la gousse de la plante, aussi appelée « pois à gratter ». Son efficacité sur la dépression en fait une alliée de choix face à cette maladie. Une détoxification peut également s’avérer nécessaire afin d’éliminer les métaux lourds comme l’aluminium ou le mercure. Ces derniers migrent dans le sang via la barrière intestinale et se logent dans le cerveau, qu’ils détruisent petit à petit. Un traitement de chélation pourra être proposé par un praticien de médecine naturelle.

 

Références
« Maladie de Parkinson : 2 fois plus de cas en 25 ans », sur Santé publique France, avril 2018.
https://www.santepubliquefrance.fr/Actualites/Maladie-de-Parkinson-2-fois-plus-de-cas-en-25-ans

« Intérêt de Griffonia simplicifolia, Mucuna pruriens et Rhodiola rosea dans le traitement de la dépression », sur le site de l’Université de Lorraine, 2014.
https://hal.univ-lorraine.fr/hal-01733726


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