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Ménopause, les plantes qui sauvent

publié le 12/05/2020 - Rédigé par Lucile de La Reberdière
Ménopause et phytothérapie

Toutes les femmes ne sont pas égales face à la ménopause mais presque toutes connaissent un ou plusieurs symptômes qui altèrent sa vie quotidienne. Comment traverser au mieux cette transition naturelle ?


À la ménopause, la chute d’œstrogènes entraîne des symptômes caractéristiques du déséquilibre hormonal : bouffées de chaleur, sautes d‘humeur, troubles du sommeil, sécheresse vaginale, ostéoporose, phlébites… Bien qu’ils soient variables d’une femme à l’autre, 25 % d’entre elles confient être gênées ou en souffrir sans parvenir à trouver de solution. Envahissants, et non sans risques pour la santé, ces troubles sont à surveiller pour ne pas faire le lit d’autres pathologies. Des solutions naturelles peuvent aider à réduire leur intensité.

Les plantes hormonales

Certaines plantes sont dites « hormones-like » car elles se comportent comme les hormones dans l’organisme. Sous contrôle d’un professionnel de santé, elles sont intéressantes à prendre en cure dès la période de préménopause afin de réguler l’apparition des symptômes. On trouve les “progestérone-like” comme l’achillée millefeuille et l’alchémille. Parmi les “œstrogène-like”, la sauge sclarée et le houblon sont réputés, mais deux autres plantes ont aussi fait leurs preuves. La Cimicifuga racemosa, ou actée à grappes noires, est recommandée en tisane de racines séchées ou en teinture mère. Des études démontrent son efficacité dans 80 % des cas sur les règles douloureuses et sur les bouffées de chaleur. Riche en isoflavones et coumestanes, le trèfle rouge atteint les mêmes résultats chez les femmes souffrant de nervosité, troubles du sommeil, tendance dépressive et sécheresse des muqueuses. En outre, le trèfle rouge possède un effet protecteur contre l’ostéoporose qui apparaît souvent à la ménopause.

Vivre sans hormones de substitution

Il est prouvé désormais que la prise de traitements hormonaux substitutifs (THS) par voie orale durant au moins cinq ans multiplie le risque de développer un cancer de l’utérus, du sein ou des ovaires. Des études ont montré également leur rôle dans l’apparition d’effets indésirables aujourd’hui bien recensés : prise de poids, œdème, mastodynie, varices, céphalées, dépression, tensions artérielles, troubles de la vésicule biliaire, insuffisance circulatoire, thrombose veineuse. Pour éviter de recourir à des apports hormonaux délétères, un spécialiste pourra indiquer les sources naturelles de phytoestrogènes comme les isoflavones que l’on trouve dans le soja, les pois chiches, les fèves, le thé vert, le raisin, la framboise, le concombre et les agrumes notamment. D’autres phytoestrogènes, nommés « lignanes » sont présents dans les céréales complètes, les graines de lin, de sésame, les lentilles, l’ail et à nouveau le thé vert et certains agrumes.

Source
• Réduire les troubles de la ménopause sans hormones de substitution, Alternative santé
https://www.alternativesante.fr/menopause/reduire-les-troubles-de-la-menopause-sans-hormones-de-substitution


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