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Sclérose en plaques : vivre mieux les symptômes

publié le 04/01/2023 - Rédigé par Lucile de La Reberdière
Maladie de Parkinson - Mieux vivre les symptômes avec la vitamine D et l'aromathérapie

Cette maladie, qui touche un peu plus de 100 000 personnes en France, endommage le système nerveux central. Si ses causes, d’origine héréditaire, mais potentiellement aussi virale et environnementale, sont encore assez mystérieuses, des solutions naturelles aident, à coup sûr, à mieux vivre avec la maladie.


La sclérose en plaques est une maladie auto-immune qui entraîne des lésions inflammatoires au niveau du cerveau et de la moelle épinière. C’est une des premières causes de handicap sévère non traumatique chez le jeune adulte. Les symptômes, évolutifs, s’expriment à travers des troubles neurologiques comme des troubles moteurs, des fourmillements et engourdissements, des troubles de la vision, de l’équilibre et de la coordination, mais aussi des problèmes de mémoire et une fatigue chronique.

Les médicaments immunosuppresseurs et immunomodulateurs constituent un traitement incontournable, mais on peut en limiter la prise avec l’appui de la phytothérapie et d’une alimentation anti-inflammatoire.

Limiter les poussées avec la vitamine D

Une alimentation saine a un effet positif sur l’inflammation et sur les facteurs qui l’entretiennent. Il s’agira d’éviter la viande rouge, les produits laitiers, les produits transformés, les agrumes et certains légumes, comme les tomates acidifiantes, le chou, l’oignon, les épinards. À l’inverse, le brocoli, les fruits rouges, les lentilles, les pois chiches, l’huile d’olive ou de coco, les poissons blancs et les poissons gras ainsi que les farines autres que celles de blé sont à privilégier.

L’idée est de limiter les sources de sodium qui favorisent les poussées inflammatoires et d’augmenter celles de vitamine D. En outre, des études tendent à montrer qu’une supplémentation en vitamine D peut être un moyen de contenir l’évolution de la maladie. La prévalence de la sclérose en plaques étant plus importante dans les régions du nord du globe, le manque d’ensoleillement et de vitamine D naturelle pourrait entrer en ligne de compte.

Calmer les douleurs avec l’aromathérapie

En cas de poussées douloureuses, le recours aux médicaments corticoïdes, puissants anti-inflammatoires, permet d’endiguer la douleur rapidement en limitant les dommages sur la myéline, l’enveloppe neuronale que la sclérose en plaques abime.

En complément, l’huile essentielle de lavande officinale et l’huile essentielle d’estragon associées apporteront leurs vertus antalgiques, anti-inflammatoires, calmantes et anxiolytiques. La recommandation est de diluer 5 ml de chaque huile essentielle dans 10 ml de macérât huileux de millepertuis et de masser les zones douloureuses trois fois par jour.

Il peut être bénéfique aussi de renforcer l’application locale d’huiles essentielles par une prise orale de plantes antalgiques et anti-inflammatoires, telles que l’écorce de saule blanc qui fait office d’aspirine naturelle.

Sources
• Le soleil, la vitamine D et la SEP, Fondation Charcot Stichting
https://www.fondation-charcot.org/fr/actualites/le-soleil-la-vitamine-d-et-la-sep
• Sclérose en plaques : la carence en vitamine D double le risque, Top Santé
https://www.topsante.com/medecine/maladies-neurologiques/sclerose-en-plaques/sclerose-en-plaques-la-carence-en-vitamine-d-double-le-risque-252866


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