Algodystrophie : de vraies solutions contre les douleurs
Phénomène complexe, l’algodystrophie entraîne des douleurs et une perte de mobilité qui peuvent toucher tout le monde, tant ce trouble est difficile à prévoir. Heureusement, des remèdes pour le corps et l’esprit aident à soulager les symptômes pendant la durée de la maladie.
L’algodystrophie est une maladie chronique mystérieuse qui entraîne des douleurs plus ou moins invalidantes. Elle apparaît généralement à la suite d’un traumatisme physique ou d’une chirurgie. Des conseils concrets permettent de gérer la gêne créée par ses symptômes, qui peuvent s’installer quelques mois à quelques années avant de s’apaiser.
Prévenir l’après chirurgie
L’algodystrophie est un syndrome douloureux. Elle est définie médicalement comme un trouble du système nerveux sympathique qui contrôle les processus physiologiques involontaires comme la digestion, la respiration ou les battements cardiaques. L’algodystrophie entraîne des raideurs, des sensations de brûlure ou de fourmillement au niveau des articulations des poignets, des genoux ou des chevilles après une fracture, une entorse, une chirurgie ou une infection.
La maladie se découpe en deux phases : une phase « chaude », inflammatoire, pendant laquelle la peau est gonflée, chaude et sensible, et une phase « froide », caractérisée par un membre froid et blanchâtre. Cette dernière précède la guérison. Les mécanismes derrière l’algodystrophie sont méconnus, mais pour limiter le risque de développer ce type de douleurs après une intervention chirurgicale notamment, on recommande d’avoir un apport suffisant en vitamine C, antioxydant et anti-inflammatoire naturel.
Rééduquer le corps et le cerveau
Des solutions alternatives aux médicaments antalgiques permettent de soulager les douleurs de l’algodystrophie. La rééducation en est l’axe central. Ainsi, la kinésithérapie est indiquée pour diminuer la douleur et limiter la perte de mobilité. Il est essentiel de tenir compte du stade de la maladie et de rester sous le seuil de la douleur afin de ne pas aggraver le syndrome.
En complément, les massages joueront un rôle important dans la récupération afin d’assouplir les articulations, de limiter les raideurs et les œdèmes. On recommande un drainage lymphatique doux aux huiles essentielles de lavandin, d’hélichryse et de marjolaine aux vertus anti-inflammatoires, antalgiques et décongestionnantes, mélangées à une huile végétale comme celle de calophylle. Il peut être intéressant également de soulager l’esprit, très focalisé sur les douleurs. L’EFT, technique de libération émotionnelle, la sophrologie et l’hypnose aideront à travailler sur la relation corps-esprit grâce à des visualisations relaxantes.
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