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Intégration des réflexes archaïques : il n’y a pas d’âge pour retrouver la confiance

publié le 03/03/2023 - Rédigé par Lucile de La Reberdière
L'intégration des réflexes archaïques pour retrouver son bien-être

Les manques dans l’acquisition et/ou le développement des réflexes primitifs perturbent le bien-être, les apprentissages et les relations durant l’enfance et la vie adulte. La technique dite de l’Intégration des Réflexes Archaïques les compense manuellement.


Lorsque le bébé vient au monde, ses réactions et ses mouvements sont instinctifs. Ces mouvements automatiques et involontaires apparaissent quelques semaines après la conception pour certains, un peu plus tard au cours de la grossesse pour d’autres ou au moment de la naissance et dans les premiers mois de vie. Il s’agit de réflexes archaïques qui contribuent à la survie.

L’intégration d’un réflexe commence dès la vie utérine

Chaque réflexe active des réactions innées qui sont la base des apprentissages. In utero, ils permettent la naissance en guidant le fœtus vers la sortie. À la naissance, ils favorisent la survie par le réflexe de succion qui aide le bébé à s’alimenter instinctivement. Au fur et à mesure que l’enfant grandit, ils lui permettent de passer aux étapes plus complexes de son développement.

Chaque réflexe doit suivre un cycle d’intégration naturel : il apparaît, s’active, puis s’efface pour laisser place à un mouvement volontaire et contrôlé. La non-intégration d’un réflexe réduit les capacités d’apprentissage, car elle induit une surcharge du système nerveux. L’attention et l’énergie ne sont alors plus disponibles pour d’autres tâches.

Certaines situations peuvent perturber l’intégration d’un réflexe, comme une grossesse pathologique, l’alcool, les violences, la dépression pendant la grossesse, l’utilisation de forceps à l’accouchement, la grande prématurité ainsi que tout ce qui gêne la mobilité et empêche l’exploration et l’expérimentation après la naissance : parc, trotteur... Un enfant entravé dans ses mouvements peut souffrir de troubles posturaux, sensoriels, émotionnels ou cognitifs qui perdurent à l’âge adulte.

Inquiétude, angoisse… une solution pour l’adulte et l’enfant

Parmi les réflexes fondateurs du développement de l’enfant, on trouve celui de Moro par lequel le nouveau-né renverse la tête vers l’arrière, prend une profonde inspiration puis pousse son premier cri en réaction au brusque changement d’environnement, passant de la vie foetale au monde extérieur. Ce réflexe se déclenchera ensuite régulièrement en cas de stimulus ressenti comme stressant (bruit soudain, changement de position…). Il s’intègre vers l’âge de 3-4 mois si le nourrisson est sécurisé lorsqu’il reçoit de nouvelles informations : par le portage, le bercement, la parole rassurante, il sent qu’il n’est pas en danger et son système nerveux reste calme.

Un réflexe de Moro mal intégré peut entraîner une tendance à sursauter au moindre bruit, une difficulté à gérer la frustration ou le changement, des sautes d’humeur, de l’agressivité, des problèmes de concentration, la peur de nager sur le dos… À l’école, l’enfant sera étiqueté comme un enfant « peureux », qui craint, par exemple, de répondre en classe même s’il connaît la réponse. Adulte, il sera qualifié d’anxieux, très sensible à la peur de l’échec.

D’autres réflexes peuvent être à travailler, comme le réflexe tonique labyrinthique ou le réflexe spinal de Galant. L’intégration des réflexes archaïques avec un ostéopathe s’adresse à l’enfant, à l’adolescent et à l’adulte. Elle apporte une solution à des troubles comme la scoliose, les douleurs de dos, l’hyperactivité auditive ou les troubles vestibulaires (vertiges), l’anxiété, la dépression, les problèmes de mémoire, de concentration, mais aussi l’énurésie, les troubles du sommeil ou la dyslexie.


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