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Syndrome métabolique : attention à l’embonpoint !

publié le 18/01/2024 - Rédigé par Lucile de La Reberdière
Éliminer la bedaine et prévenir le syndrome métabolique grâce à une hygiène de vie équilibrée

Il n’est jamais simple de perdre un excès de ventre. Une petite « bouée » n’est pas seulement inesthétique. Elle peut aussi révéler un sérieux trouble de santé. Faisons le point.


Le syndrome métabolique, aussi appelé « syndrome X », n’est pas une maladie. Il se caractérise par différents déséquilibres physiologiques dont la personne n’a pas toujours conscience. Graisse viscérale, cholestérol, hypertension, glycémie élevée, ces troubles révélés par des examens médicaux peuvent faire le lit de pathologies plus graves, au niveau cardiovasculaire. Des changements dans l’hygiène de vie aident bien souvent à éviter que l’état de santé ne s’aggrave.  

Le mal du siècle

Le syndrome métabolique est un état qui s’installe avec l’âge et le mode de vie. Il est fréquent chez les hommes de plus de 50 ans et les femmes de plus de 60 ans. Cependant, la sédentarité et la malbouffe entraînent son apparition chez des personnes de plus en plus jeunes. Chez tous les individus atteints du syndrome métabolique, on observe une tendance à l’insulinorésistance. L’insuline est une hormone, produite par le pancréas, qui permet aux cellules d’absorber le glucose dont elles ont besoin. La résistance à l’insuline signifie que les cellules n’absorbent pas ou pas assez l’insuline envoyée par le pancréas. En conséquence, le pancréas en fabrique encore plus. Avec le temps, la glande s’épuise, et on observe une augmentation du taux de sucre dans le sang, des lipides sanguins (triglycérides) et du cholestérol. Les parois artérielles deviennent fragiles et, si rien n’est fait pour corriger la situation, certaines maladies peuvent apparaître, comme un diabète de type 2, de l’hypertension ou un syndrome des ovaires polykystiques.

Traquer les sources de gras

Modifier les habitudes de vie suffit à inverser le processus biologique délétère du syndrome métabolique et à réduire les risques de maladies cardiovasculaires et de diabète. Au-delà du souci esthétique, la bedaine doit être combattue, car la graisse abdominale libère des acides gras en excès et des substances pro-inflammatoires. Pratiquer une activité physique est essentiel, tout comme adopter un régime alimentaire qui limite les sucres rapides et les graisses animales (fromage, viande rouge). Le régime méditerranéen répond particulièrement bien aux enjeux du syndrome métabolique par ses apports en aromates (sauge, romarin) et en épices (curcuma, gingembre) anti-inflammatoires. Au quotidien, on recommande aussi de consommer de l’ail et de l’oignon. Ces aliments jouent un rôle antihypertenseur, hypocholestérolémiant, et limitent le développement des caillots sanguins. En phytothérapie, l’aubier de tilleul, seul ou en synergie avec d’autres plantes, offre une cure drainante recommandée dès la fin de l’hiver pour débarrasser l’organisme de ses déchets et inhiber l’absorption des graisses.


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